Lorsque je déjeune le matin, la tête encore entre deux mondes, ces petits signes, cette perception de l’atmosphère, ces indicateurs de vie et de déplacements du corps dans nos espaces tactiles, sont des sismographes.
Du vent, de la pluie, de l’humidité dans l’air, d’un marronnier qui fleurit ou qui perd ses feuilles, ça dépend des saisons…Sans le savoir, Je sais déjà des choses.
C’est peut-être comme cela que l’on peut donner un sens à nos actes,
en écoutant notre chair de poule.

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