Les oiseaux de Lorenzo ne sont que signes, écriture fugitive abandonnée dans le ciel à qui veut apprendre à lire. Hiéroglyphes d’un monde en allée. Ces oiseaux là nous disent plus, précisément parce que l’ombre les a un instant nourris de ses mystères et de ses savoirs, dans la lumière des cieux dont ils s’abreuvent sans cesse, loin des rugosités de l’écorce terrestre. Ils rayent le ciel d’une aile d’acier doux, écriture lente à l’encre libre de leurs migrations.
Jean-Pierre Delbouys, Bayonne, Juillet 2004
(Extrait du catalogue de l' exposition).
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