VALERY LORENZO

Photographe est un curieux métier,

Vivre avec le passé et figer le temps, qu’elle curieuse idée. « Lorsque je regarde mon nombril, je regarde le monde » disait un photographe Russe, je crois).

Et pour regarder ce temps déposé dans les planches contacts, il faut être en paix et confiant avec soi-même et son passé.

Ce n’est pas chose facile pour qui partage l’existence d’un tel archiviste, c’est parfois même impossible. («  à l’impossible nul n’est tenu »).

Si l’image est vraie ou belle, elle peut se prolonger dans le temps, si bien que  l’on peut revoir surgir avec une telle force, ce passé, qui s’il évoque du bonheur, peut aussi créer un incendie intérieur.

Orphée ne doit pas se retourner lorsque point la lumière du jour sinon, il perd définitivement Eurydice.

Pourtant c’est ce que peut faire un photographe, se retourner vers la lumière, car c’est de ceci dont il a besoin, pour voir apparaître son ombre.

Il était une fois...

« A cette image que j’ai aimée plus que la prunelle de mes yeux, au pied de la Sainte Victoire »

Photographer is a strange job,Living with the past and fix time, that a curious idea. ( "When I look at my navel, I look at the world," said a Russian photographer).And to watch this time deposited in the contact sheets, you must be confident and live in peace with yourself and your past.Sometimes it's not easy for sharing the existence of such an archivist, it's almost impossible. ("The impossible no one is required ").If the image is true or beautiful, it can be extended in time, so that we may arise again with such force, that past, which he evokes happiness, can also produce an internal fire.Orpheus must not move backward to the light point or  he loses Eurydice.Yet this is what can a photographer, turning toward the light because of this is needed, in order to see its shadow.Once upon a time.