LUI : Un jour, dans ma chambre, je regardais une serviette posée sur une chaise, alors j’ai vraiment eu l’impression que, non seulement chaque objet était seul, mais qu’il avait un poids - ou une absence de poids plutôt - qui l’empêchait de peser sur l’autre. La serviette était seule, tellement seule que j’avais l’impression de pouvoir enlever la chaise sans que la serviette change de place. Elle avait sa propre place, son propre poids, et jusqu’à son propre silence. Le monde était léger, léger…

Jean Genet, L’atelier d’Alberto Giacometti.

3 commentaires:

Thérèse a dit…

Energie.

IVAN TERESTCHENKO a dit…

quelle image et quels mots !

François Canard a dit…

l'univers de J.L.Murat parle à mon oreille...Bravo pour ton beau travail
qui "kiravi"...mon coeur ,ici, a lautre bout du monde ...
Abrazourcemun28